La dynastie MICHELIN
Aristide BARBIER est le fondateur de cette dynastie. Il construit des machines agricoles.
En 1832, Avec son cousin Edouard DAUBREE, propriétaire d'une sucrerie en Auvergne, Aristide DAUBREE se lance dans la fabrication d'articles en caoutchouc.
La petite histoire précise que c'est en voyant sa femme, nièce de Charles Macintosh l'inventeur en 1823 de l'imperméable, jouer avec une balle en caoutchouc, que Edouard imagine les nombreuses applications.
En 1853, C'est en cette année qu'est né André MICHELIN.
En 1889, Les petits-fils d'Aristide BARBIER, André et Edouard MICHELIN fondent le 28 mai la Société Michelin & Cie.
En 1900, André MICHELIN qui a suivit des études de cartographe, propose un guide destiné au quelques automobilistes existants. Les premières cartes routières MICHELIN vont suivre rapidement.


Entre 1904 et 1914, Les frères Michelin créent les guides étrangers : l'Europe, l'Afrique du Nord, l'Egypte...
En 1906, André Michelin fonde à Paris, boulevard Pereire, le Bureau de renseignements pour voyageurs automobiles. Ce bureau délivre gratuitement aux automobilistes les itinéraires routiers détaillés. Très vite, cet outil d'information formidable à amené les frères Michelin à se préoccuper de la signalisation et, en tout premier lieu, de la numérotation des routes. Il est vrai que, en cette première décennie du XXe siècle, s'orienter dans une région inconnue relevait de la gageure !
En 1908, André Michelin va rapidement se montrer comme un véritable pionnier de la signalisation routière.
En 1910, A son initiative apparaissent les plaques “Merci” à deux faces sur lesquelles étaient indiqués le nom des localités, la désignation et le numéro des routes, et des inscriptions de sécurité telles que “Veuillez ralentir” placées à l'entrée de l'agglomération et un “Merci” à la sortie.
Entre 1911 et 1914, Sur tous les panneaux installés figure le nom du sponsor de l'opération : MICHELIN. Durant cette période ce sont ainsi 30.000 plaques émaillées qui sont offertes et posées gratuitement dans les municipalités de France.

A l'occasion du Salon aéronautique, André Michelin lance une pétition nationale pour la numérotation des routes. Le président de la République, Armand Fallières, présent pour inaugurer cet événement, en est le premier signataire. Un mois plus tard, 200 000 signatures sont remises en grande pompe au ministère des Travaux publics.
En 1913, Le 17 mars 1913, le ministre concerné, Jean Dupuy, signe la circulaire approuvant la généralisation du numérotage des routes. Michelin avait déjà édité ses premières cartes routières, une sur la région de Clermont-Ferrand, une sur la côte méditerranéenne, et une sur la région parisienne.

En 1918, Dès le lendemain de la première guerre mondiale, André Michelin entreprend seul l'étude d'un appareil de signalisation qui regrouperait sur un seul support toutes les indications nécessaires au bon cheminement de l'automobiliste. En ce qui concerne les panneaux indicateurs, André Michelin eut l'idée d'utiliser des plaques de lave émaillée, plus résistantes et inoxydables, avec comme support massif, du béton armé.

En 1926, Michelin invente les fameuses étoiles de « bonne table » en province, des deux et trois étoiles en 1931 et des étoiles pour les tables parisiennes en 1933.
En 1928, Imaginée en 1918, c'est en l'année 1928 que la borne d'angle prends sa forme définitive, après l'étude de quatre prototypes.
En 1931, La borne d'angle est validée officiellement. La société Michelin en installera jusqu'en 1939, elle produira également des poteaux, des panneaux muraux de signalisation, des panneaux de danger et de priorité.
En 1931, En avril, André MICHELIN décède à l'âge de 78 ans.
André MICHELIN aura conservé toute sa vie un intérêt particulier pour la sécurité routière. Sans pour autant délaisser la fabrication des pneumatiques, il se concentra sur les cartes et les guides qu'il proposa aux utilisateurs des routes françaises.
© Olivier P./