16/06/2009
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Ford Galaxy 2.2 TDCi Ghia - Essai auto Assemblages quelquefois imprécis
Avant l'arrivée de ce paddock, deux diesels existaient sous les capots du Galaxy : LE 2.0 TDCi-140 et le 1.8 TDCi-125. Le nouveau brûleur à mazout retenu par Ford , nettement plus discret, fait partie de la banque des pièces de PSA/Ford. PSA l'utilise dans sa version HDi, de cent septante-trois chevaux avec deux turbocompresseurs séquentiels à géométrie fixe. Il décante ses toxines en respectant les futures réglementations antipollutions Euro V. Ford le livre avec un simple turbo à géométrie variable qui délivre deux roussins de plus. Le couple est disponible sur une large plage allant de seize cents à trois mille six cents tours par minute. Son filtre à particules, sans entretien, se contente de satisfaire les normes actuelles Euro IV. Common rail de la troisième génération, la pression d'injection est portée à mille huit cents bars. Les avantages du choix de ce moteur sont profondément pécuniaires : la différence de prix entre ces deux technologies atteint aisément entre cinq cents et mille euros.
Pour atténuer le retard de la mise à régime du turbo, les ingénieurs allemands ont imaginé une cartographie de la suralimentation couplée au calibrage de la pédale d'accélérateur. Les à-coups à faible vitesse et lors des manœuvres sont gommés tout en limitant les temps de réponse quand des dépassements musclés sont utiles. Concrètement, pour le pater familias, le silence à bord, la réserve de puissance et le confort d'utilisation sont des atouts dont les effets sont observables tant durant des longs trajets que dans les migrations citadines.
Ford est réputé pour ses liaisons au sol de qualité et la tenue de route de ses productions est exemplaire. Le Galaxy ne déroge pas à ces affirmations. Le châssis partagé avec le S-Max est efficace doté qu'il est de suspensions à vocation familiale et confortables. La direction, gênée par son rayon de braquage important, bien que quelque peu lourde en ville se révèle précise et incisive dès que l'allure s'accélère. L'autoroute et les grands axes restent le domaine de prédilection du Galaxy…
S'il fallait trouver des points d'amélioration du Galaxy, c'est du côté des finitions qui paraissent parfois légères et des assemblages quelquefois imprécis. Les matériaux choisis ne tiennent pas toujours la comparaison avec ceux de la concurrence. La politique tarifaire de Ford explique ces manquements. Le Galaxy offre des équipements inconnus chez les autres constructeurs à ces niveaux de prix. Les astuces qui lui feraient pardonner ses imperfections se découvrent dans l'excellente visibilité pour tous les passagers installés dans des fauteuils confortables, dans le cockpit et ses commandes bien agencées, le seuil bas sur lequel s'ouvre le grand hayon utilisé comme auvent lors des pauses pique-niques…
Tenons compte de ce que les deux sièges du troisième rang seront destinés, pour de longs itinéraires, à des enfants. Pour de courts trajets, des adultes cultivant leur souplesse y auront accès et ils disposeront, parce qu'ils coulissent d'avant en arrière, de plus de jeu pour leurs genoux au détriment du volume réservé pour les sacs dans le reliquat de coffre. Le Galaxy adopte pas moins de trente et un réduits camouflés dans tout l'habitacle, qui feront la joie des passagers pour remiser qui sa DS, qui son livre ou sa peluche…
Le Galaxy est livré de série avec sept places et avec de nombreux rangements au plafond, ce qui lui assure une destination principalement familiale. La modularité est un de ses atouts. Il est évident toutefois que lorsque sept personnes s'installent à bord, la contenance réservée aux bagages devient portion congrue. Le Galaxy parvient cependant à résoudre la quadrature du cercle qui tient compte du volume proposé, du comportement routier exemplaire, de l'image de marque et du confort. Cela en autorisant des déménagements d'objets encombrants quand c'est nécessaire. La rapidité de la métamorphose de l'aire de chargement profite de ce que les fauteuils s'escamotent dans la soute à défaut de devoir être déposés et mis à l'abri dans le garage. Cette solution voue aux gémonies les lourdes assises exigeant une armée de déménageurs à chaque manipulation.
Type : monospace 7pl
Prix d'achat (modèle testé) : 37 675 €
Couple maxi : 400 Nm à 1 750 tr/min
Puissance maxi : 175 cv à 3 500 tr/min
• Puissance/poids : 70 kW/t
• Puissance/litre : 81 cv/litre
Poids : 1 840 kg
Capacité de traction : 1 800 kg
L x l x h : 4 820 x 1 884 x 1 807 mm
• Surface au sol = 9,08 m2
• Volume capable = 16,409 m3
Émissions de CO2 (test) : 185 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = 179 gr/km
• CO = 0,243 gr/km
• NOx = 0,045 gr/km
• HC = 0,275 gr/km
• HC + NOx = 0,320 gr/km
• Particules = 0,000 gr/km
• Bruit passant = 70 dB(A)
• EcoScore = 61
Consommations
• du test : 6,9 l/100
• lue à l'ordi : 6,6 l/100
• théorique constructeur : 6,7 l/100
• Test/Ordi : 5 %
• Test/Théorique : 3 %
Autonomie : 70 litres = 1 010 km
Compteur vitesses : erreur moy = 6 %
• 30 km/h cmptr = 28 km/h réels
• 70 km/h cmptr = 56 km/h réels
• 90 km/h cmptr = 85 km/h réels
•120 km/h cmptr = 115 km/h réels
Sources : essai-automobile
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