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Le toit développé par Fioravanti se déploie ou se range en 10 secondes. Une fois qu'on appuie sur le bouton, il se lève par l'avant, bascule en arrière sans se replier tout simplement en pivotant sur un axe et puis se dépose. L'avantage de le déposer sur le coffre est de deux ordres. Premièrement c'est plus simple techniquement. Deuxièmement, le coffre garde la même contenance, peu importe que le toit soit mis ou pas. Par contre, esthétiquement, c'est contestable. Ce toit transparent est aussi le premier utilisant les technologies électrochromatiques de Saint-Gobain sur une voiture avec une surface de cette taille. Électrochromatique ? Cela signifie que l'on peut contrôler le volume de lumière qui traverse la vitre via un bouton de commande.
Désordre capilaire
Cette « berlinetta » est aussi très rapide : 320 km/h en vitesse de pointe ! Voilà le genre de décapotable qui fait la fortune des coiffeurs et metteurs en ordre des cheveux… ou des vendeurs de casquettes et autres appliques capillaires. L'héritage de la 575M est également mécanique mais avec les quelques améliorations issues de la 612 : V12 de 5748 cm³ développant 540 ch (397 kW) à 7250 tr/min pour 588,6 Nm de couple à 5250 tr/min… Soit 25 ch de mieux que la 575M Coupé ! Rien à dire de plus. Seulement qu'on a le choix entre la boîte F1 ou manuelle à 6 rapports.
Rigidité
La conception du châssis et du toit en fibre de carbone permet à cette Ferrari d'être très rigide. Les montant de toit ne bougent pas et servent aussi d'arceau de sécurité. La vitre arrière fait également office de pare-vent. En soi, ce n'est pas vraiment un cabriolet. Mais on a quand même la tête au soleil pour frimer aux endroits chics. D'autant que cette Superamerica est une série limitée. Plus exclusive encore avec le pack GTC Handling qui propose des freins en céramique de carbone. Le prix ! Inconnu à ce jour, mais est-ce bien nécessaire de se faire du mal ?
sources : Ferrari, vroom
