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Au vu du succès de son coupé grand tourisme, le GranTurismo, Maserati se devait d'étendre la gamme, en proposant, l'été arrivant, sa déclinaison cabriolet, le GranCabrio.
Celui-ci reprend la plate-forme du coupé, avec un empattement long de 2,94m, ce qui ne nuit pas à la rigidité, qui reste surprenante pour un cabriolet. Cependant, un tel niveau est justifié par l'ajout d'une centaine de kgs.
Une fois installé à son bord, on est séduit par l'ambiance typiquement italienne. Les matières nobles sont utilisées à profusion, que ce soient les bois, les cuirs… Et si l'on ne retrouve pas la rigueur allemande dans l'assemblage de ceux-ci, le niveau de confort reste cependant très haut de gamme.
Mais si l'habitacle accueille aisément ses occupants, ceux-ci devront voyager léger. Par rapport au petit coffre du coupé (260 dm3), celui du cabriolet se montre minuscule (173 dm3) et ne compte qu'une vingtaine de centimètres en hauteur.
Malgré tout, l'argument de vente n°1 de cette formidable GT, outre ses formes avantageuses, c'est sans nul doute son V8. Ce moteur d'origine Ferrari développe 440 ch à 7000 tr/min, et se permet des vocalises sans nulle pareille. Si les Maserati sont réputées pour leur son moteur, celle-ci ne fait pas exception à la règle, d'autant qu'une fois la capote rangée (28 sec), les rugissements du moteur deviennent alors plus présents et prennent aux tripes.
Si la concurrence sur ce segment s'avère être rude (Aston Martin V8 Vantage, Bentley Continental GTC, Ferrari California et autres Lamborghini Gallardo spyder), cette Maserati est avant tout une voiture plaisir, agréable à voir, délicieuse à entendre, excitante à conduire, et qui a incontestablement trait au charnel.
Simon Mintz
