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Pour hennir de plaisir
D'un point de vue esthétique, la Mustang cabriolet garde les traits du coupé en étant un poil plus grande. On note cependant un haut de pare-brise davantage incliné pour mieux protéger les passagers et une meilleure pénétration aérodynamique. Autre changement : la forme du sommet de la banquette arrière. Celle-ci est censée avoir le même effet bénéfique pour les passagers que le filet antiremou. Il y a aussi évidemment le toit qui diffère. 
Ford a choisi un toit souple avec un pliage en Z. Cette solution est de loin la meilleure actuellement pour une toile, surtout que la lunette est en verre. Petit luxe propre à Mustang, on peut choisir la couleur du fond des compteurs parmi un éventail de 125 coloris.
Propulsion nerveuse
La Mustang est bien sûr propulsée par ses roues arrière. Elle garde en son cœur les moteurs du coupé. La V6 profite d'une cylindrée de 4009 cm³ pour une puissance de 210 chevaux à 5250 tours minutes. Ce moteur de fabrication allemande autorise une vitesse de pointe de l'ensemble fixée à 180 km/h (112 mph). Plus agressive, la GT a droit à un V8 en aluminium de 4606 cm³ développant 300 chevaux à 5750 tr/min. Ici, le passage de 0 à 96 km/h a été calculé, par des journalistes, à 5,1 secondes. 
L'Américaine s'autorise, dans cette configuration, des pointes allant jusqu'à 230 km/h (143 mph). L'essieu arrière repose sur un pont rigide avec trois bras et une barre Panhard. La boîte de série est une manuelle à 5 rapports, mais on peut bien sûr préférer une automatique, elle aussi à 5 vitesses. Et comme le veut la coutume, la Mustang affiche un prix raisonnable de 24.495 dollars pour la V6 et 29.995 $ pour la GT. Si le cœur vous en dit, il est possible de l'importer, mais il faudra compter, au moins, 40 à 45.000 euros 
