Essai Volkswagen Golf VI R 270 chevaux, (Vidéos) Une Golf qui décoiffe.

La troisième génération de Golf R débarque. Après les Golf IV R32 et Golf V R32 également, la Golf VI se décline dans cette livrée sportive et perd l’appellation « R32 » pour en revenir à un « R » plus direct qui annonce par la même la disparition du V6 de 3200 cm3. Cette Golf y perd-elle son âme ?

Le style :

Au style exubérant des R32 des deux précédentes générations, la robe de la Golf R se montre plus sobre. On pourrait d’ailleurs presque la confondre avec une Golf GTi. Elle ne s’en différencie que par ses boucliers spécifiques incluant des feux de jour à LED, une double sortie d’échappement centrale et des jantes de 18’ (contre 17’ sur la GTi, à noter que des 19’ sont en option à 550euros).
Le résultat est plaisant et moins tape à l’œil que par le passé. Ici, c’est affaire de goûts.

La conduite :

C’est le chapitre le plus important pour qui compte acheter un tel engin. Et d’aucuns craindront une perte de caractère due au passage du 3.2 V6 à un 4 cylindres moins noble (le 2.0 TSi). Pourtant, même si la sonorité se montre moins feutrée notamment au démarrage, il faut dire que le résultat est plutôt réussi. La puissance en hausse permet d’offrir de meilleurs chronos et le moteur est moins linéaire. La Golf R passe ainsi à 270 chevaux (contre 241 pour la Golf IV et 250 pour la Golf V) et parcourt le 1000 mètres départ arrêté en 26,4 secondes. Autre changement, de taille, la Golf R passe de 2 roues à 4 roues motrices. Rassurant. La motricité notamment au départ en profite clairement.
Cette voiture est aussi capable de se montrer relativement douce en conduite normale, notamment en ville où l’on peut évoluer sur un filet de gaz.
Côté confort, évidemment l’amortissement est assez raide, mais ne se montre pas pénible au quotidien. Un bon point. Même chose pour l’insonorisation plutôt soignée. En revanche, les insonorisants, l’équipement complet et la transmission intégrale alourdissent la voiture qui affiche plus d’une tonne et demie.


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A l’intérieur :

Ici, rien ne change par rapport à une Golf classique excepté un volant et un pédalier sports. Vous pourrez toutefois opter pour les excellents et sublimes sièges baquet Racing San Remo facturés la modique somme de 3 600 euros. L’équipement se montre par ailleurs plutôt riche.

Budget :

37 930 euros, le chiffre est lâché. Et il est difficile à avaler d’autant qu’avec quelques options (sellerie cuir, sièges Racing, suspension pilotée, etc.) et le malus écologique de 1 600 euros la facture dépasse très rapidement les 40 000 euros. Notez qu’en choisissant la très efficace boîte DSG à double embrayage (option à 1 620 euros), le malus écologique passe à 750 euros ce qui réduit par là même le prix de cette option. Les amateurs apprécieront.
Cette Golf n’est pas trop portée sur la boisson avec une consommation mixte à peine supérieure à 10L/100km et avec 11,5L en ville : le passage du 6 au 4 cylindres a aussi ses avantages.

Notre avis :

Cette Golf R change par rapport aux précédentes. Difficile de dire si c’est mieux ou moins bien, à moins de considérer chaque argument indépendamment et en fonction des goûts de chacun. Mais si vous ne comptez pas avoir un usage ultra sportif de la voiture, regardez du côté de la Golf GTi, certes moins puissante et n’offrant pas les quatre roues motrices, mais coûtant tout de même 7 000 euros de moins. Une paille ! Elle offre des performances d’un excellent niveau et surtout des sensations qui ne sont pas si éloignées que cela de la Golf R.







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