29/11/2012
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Vers la fin des éthylotests obligatoires ?
Manuel Valls, avait demandé qu'une enquête soit menée afin de déterminer la véritable utilité de l'éthylotest. Avant de revenir sur le décret, le ministre de l'Intérieur veut recueillir l'avis du Conseil national de la sécurité routière (CNSR) qui aura dans l'ordre de ses travaux prioritaires, l'examen du bien-fondé de cette mesure. « La mise en œuvre de ces éthylotests est une question légitime », a déclaré Manuel Valls sur Europe 1. « Le conseil, présidé par le député Armand Jung, évaluera ce dispositif et après cette évaluation, j'en tirerai les conclusions »
Les réactions concernant cette volte-face de Valls ne se font pas attendre puisque, Chantal Perrichon, la présidente de la ligue contre la violence routière n'a hésité à rappeler que les éthylotests contiennent des substances chimiques toxiques et potentiellement dangereuses pour la santé. Elle souligne également la fragilité et le manque de fiabilité des éthylotests. En effet, ceux-ci ne résistent ni au froid, ni à la chaleur et sont peu précis (ils n'indiquent généralement pas le taux d'alcoolémie).
Chantal Perrichon, dénonce également le fait que cette obligation découle de la seule action des lobbies industriels.
Dans un éditorial de la revue Pondération n°91, elle explique que cette "mesurette prise au doigt mouillé" est l'œuvre du lobbying réussi de Contralco, un fournisseur d'éthylotests.
En juillet 2011, l'association I-Test avait été créée pour la promotion du dépistage d'alcoolémie et des drogues. Elle avait pour de but milité en faveur d'éthylotests obligatoires dans toutes les voitures. Ce que l'histoire ne dit pas, c'est que le président de cette association, Daniel Orgeval, était également chargé de mission chez Contralco, le plus grand fabricant d'éthylotests chimiques. Par ailleurs, si l'on associe, l'obligation de renouvellement tous les deux ans avec la norme NF, détenue seulement par deux entreprises dont Contralco, on comprend que le marché offert à cette société en quasi-monopole est très juteux.
Il est fort à parier que l'obligation de détenir un éthylotest dans son véhicule ne devienne pas une obligation. Pour l'heure rien n'est encore sûr. Mais si tel est le cas, nombreux sont ceux qui se sont équipés pour rien.
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scorpion68
Tout le monde l'a bien compris , encore une histoire de gros sous pour satisfaire un copain industriel, qui doit certainement reverser des petits cadeaux sous le manteau . Du déja vu .. Pauvre système ....
Le monde de l'automobile
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ptimimi
impensable cette histoire éthylotest
tout cela pour enrichir un fabriquant
j’espère que cet arrêt va être respecté!!!!!!!!!
de toutes façon celui qui abusé de l’accole
rien ne l’emperchera de partir
amicalement