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Au départ, en 2002, ce n'était qu'un concept-car, une étude de petite voiture à trois portes de grande hauteur, équipée de portes coulissantes électriques. Elle s'appelait Sésame, mais en passant le cap de la production en série, elle est devenue un numéro, 1007. Une appellation décalée dans la gamme Peugeot, comme le produit du reste, avec un 0 central dédoublé pour bien se démarquer de la très petite 107, la Peugeot à bas prix qui sera commercialisée en juin prochain.
La 1007 se veut citadine haut de gamme. Elle est un peu plus courte que la 206, ne compte que quatre places, mais offre beaucoup d'espace, une belle modularité, une sécurité de haut niveau (7 airbags, ESP – contrôle électronique de trajectoire – de série, et la meilleure note au crash-test EuroNCAP s'il vous plaît !), un habillage dans le vent et, bien sûr, ses fameuses portes électriques.
Fini les portes battantes, celle de la 1007 coulissent sans risquer de heurter une voiture ou un passant à l'ouverture, facilitent l'accès à bord et peuvent se commander à distance. C'est un vrai plus au niveau du confort, auquel il faut toutefois s'habituer. Il faut aussi accepter certains désagréments dus au déplacement particulier de ces portes, comme l'absence d'accoudoirs.
Au volant, la position de conduite surélevée rassure et l'éloignement du pare-brise donne une agréable sensation d'espace. Mais l'avant de la voiture est difficile à cerner et sa maniabilité déçoit. Dommage, car la 1007 est avant tout une citadine.
Sur la route, son poids élevé et ses moteurs 1.4 l (l'essence de 75 ch et le diesel HDI de 70 ch, très silencieux) sont à la peine. Le 1.6 l de 110 ch, obligatoirement associé à la boîte de vitesses robotisée, est donc le mieux placé pour dynamiser cette 1007 au look sympathique. Pouvant accueillir quatre adultes mais peu de bagages, à moins de replier les deux sièges arrière (qui coulissent), elle apporte en tout cas du sang neuf dans une catégorie surpeuplée.
Sources ; Peugeot, Ouest-France
