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D’après le journal Les Echoes, le gouvernement a pour projet de durcir le bonus-malus automobile en 2014 en renforçant notamment le malus et en supprimant éventuellement certaines tranches du bonus.
Avec pour objectif de récupérer 100M euros, un nouveau durcissement aussi bien sur les seuils de déclanchement que sur les montants est à craindre pour l’an prochain.
En effet, le malus écologique passera de 6000 à 8000 euros pour la tranche maximale, tandis que le plafond resterait aux alentours de 200 grammes de CO2/km. Pas encore d’annonce des nouveaux seuils mais les bruits de couloirs parle d’un abaissement possible de 10 à 20 g/km.
Toutefois, le point majeur de ce projet est le rabotement du bonus et son recentrage sur les véhicules les plus propres. La prime pour les petits moteurs thermiques risque d’être réduite, voire supprimée. Ainsi, il y aura la suppression de l'aide de 200 euros pour la dernière tranche de "bonus" de 91 g à 105 g de CO2, soit la majorité des voitures commercialisées dans l'Hexagone. De même, l’aide aux véhicules hybrides émettant moins de 110 g (minimum de 2 000 euros, maximum de 4 000 euros, sans excéder 10 % du prix d'achat) verra son bonus largement diminuer. En revanche, celle portant sur les véhicules hybrides et électriques, pour lesquels le bonus représente une réelle incitation à l'achat, devrait être plus limitée, voire ne serait pas modifiée.
La raison de ce durcissement vient du fait que l'État est confronté à un système en déficit depuis sa mise en place en 2008 car les revenus issus du malus ne permettent pas de compenser les dépenses liées au versement du bonus lors des achats de voitures propres.
Comment casser l'industrie automobile ?
