RECHERCHER UNE VOITURE
Un sondage TNS Sofres pour l'association Axa Prévention montre que les femmes sont plus accros aux SMS que les hommes : 21% d'entre elles disent en consulter ou en envoyer au volant contre 15% des hommes. Que peut-on faire pour réduire ce risque croissant ?
Le sondage TNS Sofres est alarmant. En effet, on constate que 61 % des conducteurs âgés de moins de 35 ans lisent leurs SMS en conduisant et 32 % en écrivent. Un phénomène générationnel me diriez-vous ? Ce n’est pas le cas car les autres tranches d'âge sont également touchées puisque 38 % avouent ne pouvoir résister à la sollicitation d'une sonnerie ou d'un bip d'appel ou de SMS, et 13 % de l'ensemble des sondés admettent avoir déjà écrit un SMS en roulant.
Le smartphone, rappelle la Sécurité routière, est le seul dispositif qui cumule les quatre sources de distraction qui peuvent détourner l'attention d'un conducteur. Elle est tout d'abord auditive, visuelle, physique (l'attention est détournée par ce que l'on fait) et cognitive. Écrire un message en conduisant multiplie par conséquent le risque d'accident par 23: il oblige le conducteur à détourner les yeux de la route pendant en moyenne cinq secondes.
Comment faire pour convaincre les conducteurs d’arrêter ce comportement très dangereux ?
Les Belges ont choisis l’humour, comme le montre ce film "Envoyer un SMS au volant : le test impossible » de Responsible Young Drivers, qui a obtenu le prix "Roulons autrement" du Festival mondial du film de sécurité routière, en mai 2013.
La Sécurité routière lance une nouvelle campagne : "Au volant, quand vous regardez votre smartphone, qui regarde la route ?".
Nos amis anglais ont choisis le traitement choc pour faire passer le message sans fioritures.
Sans une certaine expérience, peut-on facilement comprendre ces situations dramatiques?
