Depuis ce matin, une troisième fonctionnalité vient s’ajouter dans les radars embarqués. Cette capacité, appelée « contrôle en approche » permet de contrôler les véhicules croisés qui se trouvent sur une, deux ou trois voies. Le nombre de contraventions devrait augmenter avec ces dispositifs.
Le 4 mars dernier a vu l’arrivée des radars mobiles ayant les fonctionnalités « contrôle en dépassement » et « contrôle en stationnement ». La sécurité routière a voulu aller encore plus loin avec l’ajout de cette nouvelle fonctionnalité. Le but étant de contrôler le plus grand nombre d’automobilistes afin de réduire les risques d’accidents.
Chantal Perrichon, la présidente de la Ligue contre la violence routière, se félicite de ce nouveau dispositif: « Si les comportements des Français ont changé, c’est parce que la probabilité d’être contrôlé est plus grande », explique-t-elle.
Vingt voitures banalisées de police et de gendarmerie, équipées de radars ayant la fonctionnalité de « contrôle en approche » sont déployées aujourd’hui dans dix-neuf départements, a annoncé la Sécurité routière. Il s’agit de treize Renault Mégane et de sept Peugeot 208.
Les départements concernés sont : Paris (75), l'Ain (01), l'Aisne (02), les Côtes-d'Armor (22), la Dordogne (24), l'Eure-et-Loir (28), le Gard (30), l'Indre-et-Loire (37), le Loiret (45), la Manche (50), la Marne (51), la Moselle (57), la Seine-Maritime (76, en deux exemplaires), la Seine-et-Marne (77), la Seine Saint-Denis (93), les Yvelines (78), les Hauts-de-Seine (92), le Val-d'Oise (95) et la Vendée (85).
Les voitures radars se trouveront en priorité sur les routes départementales, qui concentrent 66 % des accidents mortels et où les véhicules se croisent souvent à grande vitesse.
D'ici à la fin de l'année, tous les radars mobiles de nouvelle génération seront mis à jour pour effectuer les trois types de contrôle (dépassement, en approche, en stationnement). Pendant la même période, treize Peugeot 208 supplémentaires, de couleurs différentes, seront mises en service pour compléter le parc.
Est-il encore nécessaire d’alourdir le système répressif actuel ?
Guillaume
Non ça n'est plus nécessaire et il est temps que le gouvernement nous entende !