Jorge Lorenzo, le pilote Yamada, s’est imposé dimanche dernier à Phillip Island, suite à la disqualification du leader Marc Marquez pour ne pas avoir respecté un arrêt au stand obligatoire. Cette victoire permet de relancer le championnat du monde.
Pour la première fois en MotoGP, suite à un problème d’abrasivité du revêtement du circuit soulevé par le manufacturier de pneumatiques Bridgestone, il avait été prescrit aux pilotes de changer de machine au plus tard au 10e tour d’une épreuve ramenée à 19 tours (au lieu de 27), ces mesures ayant été prises «pour des raisons de sécurité», selon la direction de course.
Cette décision a perturbé certains pilotes, comme le challenger Marc Marquez qui s’est arrêté au stand un tour trop tard. Dans un premier temps, le pilote Honda a été pénalisé par un retour au stand provisoire qu'il n'a pas réalisé. La direction de course lui a alors brandi le drapeau noir, synonyme de mise hors course définitive.
Ayant au début de la course 43 points d’avance, Marquez aurait pu être éventuellement titré dès ce week-end. Suite à la victoire de Lorenzo, il n’a plus que 18 points d’avance alors qu’il reste deux épreuves à disputer, au Japon le 25 Octobre et à Valence le 10 Novembre.
«J’avais trois balles de match. Il m’en reste deux», a déclaré, sans perdre son sourire, le jeune challenger de 20 ans qui ambitionne de devenir le premier champion du monde dans la catégorie reine dès sa première saison en MotoGP.
Pour information, Dani Pedrosa (Honda) et Valentino Rossi (Yamaha) grimpent également sur le podium.
Y a-t-il une chance pour que Marquez ne soit pas sacré champion du monde ?