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Au sud-ouest de Pékin, près de 200 vendeurs se sont réunis pour vendre des voitures d’occasions de tout type : limousines, taxi, voitures de marques étrangères, 4x4… Au fur et à mesure que la vente du neuf se développe, le marché de l’occasion entre en jeu : pour le moment on estime à 1 véhicule d’occasion vendu pour 3 neufs comparé à 3 voitures d’occasion pour 2 voitures neuves en Europe. Le marché automobile chinois est encore à la traine et privilégie encore le neuf.
Selon l’association des concessionnaires chinois, 5.2 millions de voitures d’occasion se sont vendues en Chine l’an dernier, soit une croissance estimée à 9%. Ce marché devrait exploser en Chine dans les mois à venir puisque l’association anticipe un marché de 36 millions de véhicules d’occasion.
Certains vont donc en profiter pour développer leur business c’est le cas notamment de l’entrepreneur Chen Xiao, qui a fait fortune dans le matériel électrique et qui s’est lancé dans la deuxième main avec sa société King Car : Un eldorado pour les chinois qui viennent acheter le véhicule de leurs rêves à prix cassé.
Les constructeurs poussent leur réseau à se développer sur le marché de l’occasion et vont créer des alliances voire acquérir des concessions VO, (On entend ici les véhicules entre 3 et 5 ans et entre 20 000 et 30 000 kilomètres au compteur) ce qui devient de plus en plus lucratif. Ils auront notamment comme défi principal de prouver aux automobilistes chinois la fiabilité des véhicules d’occasion; les véhicules seront contrôlés et une garantie constructeur sur les véhicules vendus leur sera proposée.
Certaines limites empêchent le bon développement du marché de l’occasion notamment les taxes pour les firmes à 25%. Les concessions détournent ce système en mettant les voitures d’occasion au nom de leur salariés ce qui rend cette vente légale puisqu’il s’agit d’une vente d’un particulier à un particulier (Et non plus d’un professionnel à un particulier).
De plus, certaines municipalités refusent d’homologuer les véhicules de deuxième main provenant d’autres marchés, donc il va falloir s’orienter vers les villes qui les acceptent.
Selon vous, le développement du marché du VO en Chine aura-t-il un impact sur le marché du VO européen ?
