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La S80 équipée du cinq cylindres diesel D5 est une routière. Incontestablement ! Elle affiche un gabarit imposant qui alloue une place de choix aux passagers arrière et se promène sur les autoroutes dans un silence et un confort dont on ferait son quotidien. En respectant scrupuleusement les limitations de vitesses, elle affiche des consommations à peine supérieures à six litres aux cent. Ce qui lui permet de maintenir les émissions de dioxyde de carbone sous la barre des deux cents grammes au kilomètre. En ville, elle est handicapée par un rayon de braquage excessif qui impose trois manoeuvres là où une seule serait la bienvenue.
À l'oreille, le moteur sécrète laborieusement son couple. La boîte de vitesse automatique, ancestrale, comporte cinq vitesses bien étagées. Elle est parfaite pour ceux qui se satisfont des trois positions D, R et P. Elle convient idéalement pour la personnalité de la voiture qui transpire la sagesse. Sur la route cependant, la vivacité des accélérations en surprendrait plus d'un. Un coup de pouce sur la touche « FOUR-C » et la voiture se métamorphose pour développer un style assurément énergique dans lequel elle fait sensation. Les sièges aux multiples réglages soutiennent efficacement et la position de conduite est excellente. Ils filtrent efficacement les inégalités de la chaussée moins amorties par les jantes 17 pouces de la voiture de test. La S80 est un véritable salon ambulant pour écouter la musique de qualité distillée par le système audio particulièrement sophistiqué.
La qualité de la finition est exemplaire et l'habitabilité se conjugue avec des rangements disséminés dans les contre-portes, sous l'accoudoir central, dans le vide poches... Le tableau de bord central regroupe la majorité des commandes à l'ergonomie soignée. Le GPS utilise le DVD et présente des avantages pour les informations routières qui facilitent largement les choix d'itinéraires au travers de toute l'Europe. La télécommande autorise les passagers à réaliser les réglages pendant que le conducteur se concentre sur sa route. La commande au volant est inversée et désarçonne pendant les premiers kilomètres. La route choisie est manifestée à la carte par une succession de triangles jaunes qui rendent la lecture difficile et peu précise. Heureusement qu'aux changements de direction, un schéma de détail apparaît reprenant clairement le carrefour. L'écran peut aussi afficher deux cartes à des échelles différentes.
En ce qui concerne les aménagements intérieurs, la banquette arrière fractionnée deux tiers un tiers agrandit encore, s'il en était besoin, le volume du coffre. Dans celui-ci, un judicieux système permet de caler des objets dans un espace variable, évitant les déplacements inopportuns. Si d'aventure il vous venait l'idée de voyager avec des enfants, les attaches ISO-FIX sont prévues. Vous savez que Volvo s'est fait le champion de la sécurité, des adultes, des enfants et des autres usagers de la route, même des piétons. Comme à l'accoutumée, le moteur est placé transversalement sous le capot, laissant une zone déformable importante entre lui et le pare chocs. Enfin, il est utile de rappeler que Volvo garantit ses véhicules pendant deux ans, assiste l'utilisateur pendant trois ans. La carrosserie est couverte pendant huit années.
Type de voiture : Berline de luxe
Prix d'achat du modèle testé : 51.700 €
Puissance maxi à 5.850 tr/min
Couple maxi : 290 Nm à 1.900 tr/min
Poids : 1.460 kg
Cx : 0,33 - SCx : 0,721
Autonomie : 70 litres = 1.100 km
Émission de CO2 : 170 gr/km
Sources : Volvo, Essai automobile.
