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Avec le soleil pour témoin !
Nissan Micra C+C
Nissan ne prétend pas résoudre les problèmes de circulation, mais sa citadine suggère de les vivre à ciel ouvert en profitant du moindre rayon de soleil. Après la Peugeot 206 et l'Opel Tigra, la Micra verse à son tour dans le coupé cabriolet. Finies les coûteuses séances d'UV. Baptisée C+C, cette déclinaison se pare d'un toit vitré qui se replie automatiquement au fond du coffre en 22 secondes. La précédente génération de Micra existait déjà en version cabriolet à capote en toile, mais seuls les Japonais avaient pu y goûter. Juste retour des choses, la nouvelle C+C, fabriquée en Grande-Bretagne, ne s'adresse qu'à la clientèle européenne. Elle s'offre deux petites places arrière de dépannage et deux moteurs essence au choix (1.4/88 ch et 1.6/110 ch). A partir de 17 000 € environ.
Opel Astra Twin Top
S'offrir une familiale sans pour autant faire une croix sur le plaisir, c'est le credo du nouveau coupé cabriolet Astra. Baptisé Twin Top, comme la Tigra, il dispose d'un toit rigide escamotable. En l'espace de 30 secondes, il se transforme à volonté, et selon l'état du ciel, en coupé douillet ou en cabriolet aéré. Polyvalent avec ses quatre places, ce concurrent des 307 et Mégane CC n'en sacrifie pas pour autant le volume du coffre, compris entre 200 et 440 litres selon que vous rouliez avec ou sans plafond. Fabriquée chez Opel en Belgique, et non plus chez Bertone en Italie, cette nouvelle génération sera commercialisée au printemps 2006 en quatre motorisations : trois essence (de 105 à 200 ch) et un diesel (150 ch) d'origine Fiat. A partir de 23 000 € environ.
VW Golf CC
Pour ceux qui jugent l'offre de Renault et Peugeot trop commune et qui n'ont pas la patience d'attendre la Ford Focus CC, annoncée pour la fin 2006, il existe désormais une alternative branchée. Vendue au printemps prochain, la Golf CC reprend le concept des rivaux précités dans une livrée un peu plus flatteuse. Préfiguré par l'étude de style Concept C apparue en mars 2004, le coupé cabriolet Volkswagen remplace l'ancien cabriolet Golf à capote souple dont la production a cessé en 2003. Cette variante donne le choix entre deux moteurs essence de 150 et 200 ch et un diesel 2.0 TDI 140 ch. Les tarifs devraient débuter autour des 24 000 €. Pour l'anecdote, rappelons que Volkswagen fut, en 1995, le premier constructeur à commercialiser un cabriolet carburant au gazole.
Volvo C70
Vous rêvez de rouler à l'air libre sans rien sacrifier à la sécurité… Volvo a peut-être ce qu'il vous faut. Chantre de la sécurité passive, le constructeur suédois ne s'est pas contenté de venir grossir la liste des coupés cabriolets disponibles sur le marché. Il a doté sa nouvelle C70 d'airbags de tête inédits. Intégrés aux contre-portes, ils se gonflent, en cas de choc, en remontant le long des vitres latérales. Suffisamment rigides, ils sont efficaces même lorsque les vitres sont baissées. Produite en Suède mais conçue par le fameux carrossier italien Pininfarina, la C70 utilise la base technique de la berline S40 dont elle reprend également l'originale console centrale suspendue. Commercialisé en mars prochain, le premier coupé cabriolet Volvo de l'histoire ne reçoit que des moteurs cinq cylindres, essence ou diesel, de 140 à 220 ch. A partir de 35 000 € environ.
Mazda MX-5
Vous aimez les automobiles compactes et virevoltantes, simples et pas chères. Pour vous, la légèreté doit prévaloir sur le superflu. La Mazda MX-5 occupe donc une place à part dans votre esprit. Pour cette troisième génération, affublée du même patronyme, le challenge consiste tout simplement à succéder au cabriolet le plus vendu au monde. Toujours aussi appétissante, la nouvelle MX-5 reste fidèle aux principes de l'aïeule : un encombrement limité, des chevaux mais pas trop, une transmission aux roues arrière pour le plaisir de conduite, deux places seulement et une capote manuelle qui se déplie en un tournemain. Le cabriolet Mazda repose désormais sur la plateforme du coupé RX-8 et se décline en deux versions essence (1.8/126 ch et 2.0/160 ch). A partir de 21 000 € environ.
Adieu macadam !
Suzuki Grand Vitara
Les véhicules de loisirs font fantasmer les petites familles mais au moment de signer le chèque, le montant de la facture peut en effrayer plus d'une. Suzuki a pensé à elles. Réputé pour ses automobiles un brin rustiques mais fiables et abordables, le petit constructeur japonais dévoile, coup sur coup, les versions trois et cinq portes de son nouveau Grand Vitara. Baptisé Escudo au Japon où il est déjà commercialisé, ce “Rav4 du pauvre“ s'offre une habitabilité revue à la hausse, une transmission intégrale permanente et un diesel Renault (1.9 dCi 120 ch) pour séduire ceux qui envisagent d'abandonner leur Scénic au profit d'un engin plus ludique. Son tarif mesuré (à partir de 25 000 € environ en version cinq portes) devrait l'y aider.
Toyota Rav-4
Avouez que vous en avez plus souvent croisé sur les Champs-Elysées que dans les cours de ferme. Normal, le Rav4, c'est le 4x4 préféré des citadines branchées n'ayant nullement envie d'aller crapahuter. Toyota profite du salon de Francfort pour renouveller son best-seller. Plus agressive, plus spacieuse, cette troisième génération n'arrive qu'en cinq portes… au grand dam des Parisiennes. Pour demeurer au sommet des ventes de tout terrain en France comme en Europe, le nouveau Rav4 hérite de deux motorisations diesel D4-D (136 et 177 ch) et de quelques équipements high tech comme le démarrage sans clé. Livrable en fin d'année, à un tarif de base proche des 28 000 €, le 4x4 Toyota monte en gamme et en prix pour faire de la place à un engin plus compact qui sera fabriqué en France et dévoilé en 2007.
Audi Q7
Autre marque, autre sphère… Quand Audi s'attaque au marché du SUV, il ne fait pas les choses à moitié. Vous serez donc relativement peu nombreux à vous sentir concerné par le Q7, un énorme break quatre roues motrices dont le prix de base devrait approcher les 55 000 €. Développé sur la base des VW Touareg et Porsche Cayenne, l'Audi flirte avec une certaine démesure : 5,08 m de long, 1,98 m de large, 2,5 tonnes sur la balance, des jantes de 18 pouces voire 20 pouces en option et deux moteurs TDI, au choix, développant respectivement 233 et 325 ch. Disponible en versions cinq, six ou sept places, le Q7 fait l'impasse sur une boîte courte. Il s'offre, en revanche, un différentiel Torsen chargé de répartir le couple selon l'adhérence de chaque train, une garde au sol variable de 18 à 24 cm et un système de surveillance de l'angle mort. Sortie en mars.
Jeep Commander
Y a-t-il un pratiquant de vrai tout-terrain dans la salle ? A cette question, les dirigeants de Jeep ont répondu “oui“. Pour ceux que la gadoue interpelle ou que les contraintes professionnelles obligent à franchir quelques gués, le célèbre constructeur américain dévoile son nouveau Commander. En dépit d'un style passéiste, ce rival des Toyota Land Cruiser et autre Mitsubishi Pajero repose sur une plateforme bien moderne, celle du récent Grand Cherokee. Il en reprend également les motorisations diesel. Malgré des mensurations contenues (4,79 m de long), il peut accueillir jusqu'à sept personnes à son bord. Vendu au printemps prochain, à un tarif proche des 45 000 € environ, le Jeep Commander précède le lancement beaucoup plus attendu du nouveau Wrangler fin 2006.
Mercedes Classe R
L'Audi Q7 ne sera pas seul sur l'olympe des SUV de luxe. Mercedes le précédera même de quelques semaines. Disponible en concession dés février 2006, le nouveau Classe R en impose au moins autant que le rival aux quatre anneaux. Il se décline en deux carrosseries, mesurant respectivement 4,92 m et 5,16 m de long. Break de très grand prestige, doté d'une transmission intégrale permanente, le “R“ dispose d'une impressionnante panoplie de motorisations essence et diesel et d'un équipement tout aussi suggestif. Il joue la carte du plein confort et ne revendique aucune capacité de franchissement. Pour qui ? La plupart des clients seront recrutés outre-Atlantique. Le marché français ne sera pas sa priorité. A partir de 56 000 € environ (V6 CDI 224 ch).
Pour être sûr d'être vu !
Honda Civic
Se démarquer sans perdre de vue l'essentiel : assurer avec efficacité son rôle de familiale compacte. Telle est la mission dévolue à la nouvelle Civic, 8ème génération d'une lignée apparue il y a… 33 ans ! Avec cette Honda, ceux qui cherchent un véhicule hors norme dans la catégorie la plus standardisée du marché vont être servi. Fidèle à la spectaculaire étude de style dévoilée voilà quelques mois, la Civic 2005 exhibe une calandre sous plexiglas, des antibrouillards triangulaires, de minuscules poignées de portes arrière et un profil monovolume ponctué par un aileron flanqué sur le hayon. Aucune chance de passer inaperçu. Côté pratique, la japonaise met en avant le volume de son coffre (485 litres) et une banquette arrière astucieuse. Côté moteur, elle hérite notamment du remarquable diesel 2.2 140 ch, découvert sur l'Accord. A partir de 18 000 € environ (1.4/95 ch).
Jaguar XK8
Plébiscité par le public féminin, toutes générations confondues, loué par les amateurs de coupé distingué, le constructeur britannique entretient savamment le mythe. Son nouvel objet de désir arrive au printemps 2006 à un tarif proche des 78 000 €. Baptisé XK8, comme celui qu'il remplace, le nouveau coupé Jaguar s'en distingue par sa physionomie moins féline mais plus musclée. Il reste fidèle au long capot moteur et aux faibles surfaces vitrées, mais il adopte une structure et une carrosserie en aluminium lui assurant plus de légèreté (-90 kg). L'habitacle, élégant mais étriqué, se caractérise par l'apparition de palettes, de part et d'autre du volant, pour permettre le passage des vitesses de la boîte automatique à six rapports. Au lancement, la XK8 se contente d'une seule motorisation V8 atmo de 304 ch. A noter que la version cabriolet sera commercialisée en même temps.
Porsche Cayman
Les fans de la 911 en rêvaient, Porsche l'a fait. Il se prénomme Cayman et suggère des sensations de conduite proches de celles éprouvées au volant des 911 d'antan. Etroitement dérivée du Boxster, cette variante à toit rigide revendique une philosophie plutôt radicale privilégiant l'agilité et l'efficacité à la performance pure. Sa structure en aluminium accueille un moteur en position centrale arrière, en l'occurrence un six cylindres à plat développant 295 ch en version S. Le Cayman S revendique ainsi une vitesse de pointe de 275 km/h et passe de 0 à 100 km/h en 5,4 s. Des chiffres comparables à ceux de la 911 de 1998 ! Commercialisée fin novembre au tarif de 61 078 €, la nouvelle Porsche s'intercale judicieusement entre le Boxster S (53 525 €) et la 911 Carrera (78 143 €).
Peugeot 407 Coupé
Pour briller en société, on n'est plus obligé de céder à la tentation d'un coupé étranger. Dans sa livrée “deux portes“, la 407 revendique autant de prestance que ses rivaux de chez Mercedes ou Alfa Roméo. Remplaçant du fameux coupé 406, dessiné par Pininfarina et vendu à plus de 100 000 unités sur notre marché, le nouveau coupé 407 en impose autant par la taille (4,82 m) que par le style, réalisé en interne. Malgré les apparences, il ne partage aucun élément de carrosserie avec la berline. Commercialisé en novembre, à partir de 32 000 € environ, le coupé Peugeot se décline en trois motorisations dont un V6 diesel de 208 ch. Par ailleurs, il s'offre quatre vraies places, un équipement riche comprenant des phares au xénon directionnels, un coffre de 400 litres et un habitacle tendu de cuir.
Alfa Brera
Face à la passion, les contingences matérielles ne pèsent pas lourd. Séduits au premier regard, les clients Alfa ne s'attardent jamais sur le manque d'aspects pratiques de celle qu'ils convoitent. Dessinée par Giugiaro, fabriquée chez Pininfarina, deux maîtres de la haute couture automobile italienne, la Brera exhale le parfum de la dolce vita. Remplaçant du GTV, le coupé Alfa repose sur une plateforme de 159, la nouvelle familiale de la marque. Un peu plus compacte que le coupé GT (4,49 m contre 4,41 m) mais vendue plus chère (34 000 € minimum environ), la Brera propose trois motorisations : deux essence et un diesel, de 185 à 260 ch. Commercialisée en fin d'année, la nouvelle diva sera déclinée en version cabriolet courant 2006.
Citroën C6
Nostalgiques de la DS, orphelins de la XM, unissez-vous ! Citroën commercialise enfin une héritière digne de ce nom. De retour dans l'arène du prestige, le constructeur aux chevrons lance sa C6. Un brin audacieuse dans le dessin, plutôt avant-gardiste dans la technologie, la française relève le défi du haut de gamme mais ses ambitions commerciales sont limitées (30 000 ventes escomptées chaque année). Disponible en deux motorisations (V6 essence 211 ch ou V6 HDi 204 ch), la grande C6 (4,91 m) reçoit une climatisation séparée gauche-droite, un système audio MP3 et l'affichage tête haute en finition Lignage. A partir de 41 900 €.
Sources : Paris-Match.
