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Dans le monde des baroudeurs, après le Terracan et le Santa Fe, Hyundai propose le Tucson qui fait son entrée dans le segment des SUV compacts. Il est proposé en quatre ou deux roues motrices. Le modèle testé est tracté par les deux roues avant, ce qui garantit une consommation moindre sans perdre pour autant le look ravageur du 4x4 tant apprécié pour différentes raisons. L'extérieur dénote la puissance et la sportivité dans le monde urbain. La position de conduite dominante assure une visibilité au loin, sans faille. Pour ce qui tourne juste autour de la voiture, ce n'est pas nécessairement pareil. Le Tucson est court et son rayon de braquage l'est aussi, ce qui lui permet de se glisser dans les ruelles avec aisance. Sous l'oeil inquiet des piétons quand même.
Le constructeur coréen nous a déjà habitué à fournir des engins costauds qui intègrent la majorité des facilités de conduite que l'on trouve généralement dans les véhicules de la concurrence. Pour un prix défiant pas mal celle-ci. À bord, même si l'ambiance paraît grise et fade, il émane de la finition soignée une robustesse costaude qui défie le temps et une douceur due principalement au toucher du volant et à la souplesse du moteur diesel. Les roues seize pouces concourent autant que les suspensions à un confort tant sur longs trajets que lors des échappées sylvestres. L'architecture se compose d'un train avant McPherson et d'un multibras à l'arrière sur une plateforme autoportante. La rigidité torsionnelle confère une tenue de route remarquable pour un engin haut perché. De plus, une attention particulière apportée à l'isolation contre les bruits et les vibrations font du Tucson un véhicule silencieux à souhait.
Nous avons peut-être regretté que les boutons soient placées de façon éparse. Pour les anti-brouillards par exemple, la commande des arrière se trouve sous le volant à gauche alors que celle des avant vous demandera une extension du bras droit. Les rangements sont multiples dans l'habitacle. Une boîte à double fond sous l'accoudoir central, des crochets un peu partout, des porte gobelets et un coffre astucieux. Les sièges arrière se replient (2/3-1/3) pour augmenter largement la capacité de chargement ou pour faciliter une sieste confortable lors d'un trajet de longue haleine. L'ouverture du hayon est large pour les objets encombrants alors qu'un bibelot, ou la veste, utilisera préférentiellement la lunette.
Enfin, notons que l'équipement de série est impressionnant pour le prix proposé : l'autoradio doublé d'un GPS monochrome gérant toute l'Europe, l'ordinateur de bord et le cruise control, la climatisation automatique , les sièges chauffants à l'avant, l'ABS avec répartiteur de freinage, les airbags dont les latéraux et les rideaux, les points d'ancrage ISOFIX, le système antivol à verrouillage central à distance, l'extinction automatique des phares, les anti-brouillards, les alimentations douze volts, les vitres arrière teintées, les rails de toit...
Type de voiture : SUV 2WD
Prix d'achat du modèle testé : 25.598 €
Puissance maxi à 4.000 tr/min
Couple maxi : 245 Nm à 2.000 tr/min
Poids : 1.700 kg
Cx : 0,38 - SCx : 0,948
Autonomie : 58 litres = 660 km
Émission de CO2 : 231 gr/km
Sources : Hyundai - Essai automobile
