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Les enquêtes de satisfaction tenues dans différents pays confirment les qualités des Subaru garanties trois ans. Quatre roues motrices en permanence, sans rupture d'adhérence, équilibre naturel de l'engin dû à la construction parfaitement symétrique, centre de gravité très bas grâce, entre autres, au moteur boxer, par ailleurs increvable, sont des atouts garants d'une tranquillité d'esprit sur les routes, quelles que soient les conditions météo. Le faible poids du break, compte tenu de son gabarit, explique l'agilité sur les routes sinueuses malgré la monte de pneus d'été.
Le break dont nous disposions cette semaine nous aura conduits, Georges, Pierre et moi, de Bruxelles à Neuchâtel sous la pluie battante. Dans le Jura bernois, les routes étaient encore passablement enneigées. De Neuchâtel à Dijon, nous étions deux adultes et le temps venteux asséchait le tarmac. J'étais seul pour le retour en Belgique, de nouveau sous des trombes d'eau. Au total, la consommation est restée largement sous les neuf litres aux cent kilomètres, valeur étonnante pour une transmission intégrale commandée par une boîte automatique. Le travail réalisé par les ingénieurs japonais a porté ses fruits en matière de respect de l'environnement. Le moteur deux litres carburant à l'essence, quoique volontaire, est loin d'être un foudre de guerre. Il permet de mouvoir la voiture en bon père de famille même si les relances sont parfois laborieuses.
La qualité des matériaux utilisés et le montage sont de bonne facture. Ils offrent une excellente insonorisation. Le hayon s'ouvre sur une surface parfaitement plane, une fois les sièges arrière rabattus. Un tub de plastique épousant les formes de la voiture protège le tapis de sol lors de chargements de bottes, de raquettes, de luges à la fin d'une randonnée dominicale. La Subaru est richement pourvue pour le prix proposé. Vitres électriques, verrouillage centralisé, régulateur de vitesse, ordinateur de bord, climatisation automatique, rétroviseurs chauffants, airbags frontaux et latéraux, appuie-tête actifs, prétensionneurs de ceintures de sécurité, ancrages ISO-FIX font partie de l'équipement standard.
Une récente suggestion politique romande parle de limiter les vitesses des véhicules à 80 km/h. La motivation de cette proposition est de réduire les émissions nocives de CO2 et de particules dans l'air ambiant dont la concentration s'est largement élevée ces dernières semaines. Que pensez de ce genre de décision ? Les voitures, dont les nombreux SUV tellement montrés du doigt comme des pollueurs inciviques, sont responsables de treize pour cent des poussières fines rejetées dans l'atmosphère (source : OFEV 2000). En comparaison, les chauffages ménagers en produisent sept pour cent, l'agriculture et les industries, soixante et les camions, transports en commun et avions seize. Il est notoire aussi que les pollutions sont plus importantes en ville où la vitesse est déjà limitée à 50 km/h. Déraison, Démagogie, quand vous nous tenez ! Le civisme serait-il une conséquence des visions politiques ou est-ce l'inverse ?
Sources : Subaru - Essai automobile
