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Le moteur atmosphérique utilise la distribution à calage variable en continu qui procure les joies de la puissance haut dans les tours et la souplesse de bon aloi à bas régime. La C4 VTS roule tranquille au quotidien et se contente de quelque neuf litres aux cent. Elle se révèle énergiquement dynamique à l'occasion avec un appétit loin en dessous de ce que certains tout-terrain consomment. Dans ce cas, la puissance maximale à sept mille tours délivre une sonorité envahissante dans l'habitacle, gage d'une meilleure perception du plaisir de la conduite. D'ailleurs, le ravissement est soutenu par des pneumatiques de dix-sept pouces et une suspension raffermie qui garantit une stabilité et une agilité sans défaut. Le châssis encaisse les mouvements avec sévérité et les transmet aux occupants qui vivent ainsi les trépidations de la route en direct. Pourtant, les lois d'amortissement préservent le confort des passagers.
Impossible de présenter la C4 VTS sans complimenter la carrosserie. Citroën s'est engagé dans le rajeunissement de sa gamme en privilégiant le style dynamique et séduisant, les lignes et les détails peaufinés pour améliorer le Cx, réduire les bruits aérodynamiques, parfaire les étanchéités. Les rétroviseurs extérieurs renforcent le look sportif de la voiture, intègrent un rappel des clignotants, se replient au verrouillage lors de l'abandon du véhicule. Le constructeur français conserve une certaine légèreté dans son montage tout en apportant un soin dans le choix des composants.
Au-delà du caractère réservé aux compétitions du modèle, la C4 VTS se montre également civilisée au travers des équipements que les concepteurs français lui ont attribués comme, par exemple, l'alerte au sous gonflage, la boîte à gants réfrigérée ou encore le compartimentage du coffre qui se déplie pour caler les commissions. Les matériaux ont gagné en noblesse. L'intérieur est cossu. La console centrale distille ses informations avec une lisibilité à toute épreuve, même quand le soleil est de la partie. À côté de lui, il est regrettable que les trois autres écrans --du compte-tours, de la climatisation et de l'ordinateur de bord-- utilisent l'affichage traditionnel. Les vitres latérales sont épaissies. Les assistances à la conduite comprennent l'ABS, le répartiteur électronique de freinage, l'aide au freinage d'urgence. L'ESP couplé à l'antipatinage est déconnectable. Les projecteurs directionnels au xénon précèdent la route et assurent une visibilité étonnante dans les virages nocturnes.
Le volant à moyeu central immobile se règle en hauteur et profondeur. Il renferme un airbag morphologiquement étudié et comporte dix-huit commandes qui restent fixes. Il faut quelques jours d'adaptation pour les mémoriser, comme sur toutes les voitures modernes. L'essuie-glace arrière surprend par sa petite taille. Les pare-chocs avant sont souples pour réduire les dégâts aux piétons. Les aides au stationnement avant et arrière permettent de localiser les limites de la C4 avec aisance. La VTS présente deux visages. Celui d'une automobile élégante apte à s'insérer dans la circulation comme toute familiale sage et confortable à l'usage. Et aussi celui d'une sportive survitaminée capable de procurer du plaisir à ses occupants.
Type : Coupé compact sportif
Prix d'achat du modèle testé : 25.900 €
Puissance maxi à 7.000 tr/min
Couple maxi : 202 Nm à 4.750 tr/min
Poids : 1.412 kg
Cx : 0,28 - SCx : 0,680
Autonomie : 60 litres = 650 km
Émission de CO2 : 219 gr/km
Puissance/Poids : 93,48 kW/t
