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Mais BMW ne s'attaque pas au marcher des moyennes gammes, noblesse oblige, la nouvelle BMW veut concurrencer aux compactes de luxe.
Après les Série 3 compact qui ont rencontré un franc succès et la New Mini qui va chasser sur des terres inexplorées jusque-là par le constructeur bavarois, c'est l'heure d'aller se frotter aux VW Golf, Audi A3, Alfa Romeo 147 et autres compactes en finition haut de gamme des constructeurs.
Côté look, c'est l'équipe qui dessina la série 7, qui a été chargée de donner à la série 1 ses traits définitifs. Bref, ceux qui n'ont pas aimé le nouveau design de BMW, risquent de ne pas apprécier celui de la Série 1. Pourtant, le renouveau apporte parfois un brin de gaieté, de dynamisme et de jeunesse dont manque parfois les grosses berlines figées dans des lignes trop sobres, trop sages….parfois vieillottes.
Chris Bangle et son équipe, ont mixé des éléments des séries 5 et 6 avec un zeste de Z4. Le « Double haricot » est toujours présent en proue du capot, entouré de blocs optiques dont l'esprit rappelle celui du coupé Série 3.
Le profil de la BMW 120i est très dynamique grâce aux jeux de la luminosité sur les flancs concaves et sculptés.
L'arrière de l'auto est de la même veine avec un hayon et des feux arrière plus classiques. On pourrait presque trouver une ressemblance avec la poupe des Mégane Scénic II ou des nouvelles Opel Astra.
Mais ne recherchons pas la ressemblance à tous prix avec d'autres véhicules et remarquons que sous tous les angles, cette auto est magnifique.
A l'intérieur rappelle fortement les autres modèles de la marque. Bonne position de conduite comme toujours chez BMW, surtout pour une conduite sportive. Avec la finition sport, la largeur des sièges avant est même réglable.
Le volant multi-fonctions BMW est d'un dessin agréable et autorise une bonne prise en main. La qualité des matériaux employés pour la planche de bord est parfois en deçà du standing affiché par BMW, mais l'ergonomie est en revanche efficace. Un petit bouton " Start " à droite du volant permet de démarrer le quatre cylindres. Avec 330 dm3, le coffre n'est pas un modèle de capacité de chargement, mais avec ce type d'architecture, il est difficile d'avoir des grands coffres.
Côté moteur :
Type: 4 cylindres en ligne, 16 soupapes 1 arbre à cames en tête
Position: longitudinal AV
Alimentation: Injection électronique
Cylindrée (cm3): 1 995
Alésage x course (mm): 90 x 94
Puissance maxi (ch à tr/mn): 150 à 6 200
Puissance spécifique (ch/L): 75,18
Couple maxi (Nm à tr/mn): 200 à 3 600
Couple spécifique (Nm/L): 100,25
D'une cylindrée de 2 litres, le quatre cylindres développe 150cv à 6200 tours par minutes. Ses deux arbres à cames simples, profitent d'un système de distribution particulier. Pour démarrer vous devrez effet débrayer pour que la pression sur le bouton " Start " autorise le réveil du quatre moteur.
En là les résultats s'ils peuvent être tout à fait acceptables pour une automobile « Papy/Mamy », sont un brin décevants :
- Vitesse maximum : 217 km/h
- 0 à 100 en 8,7 secondes
- le kilomètre départ arrêté en 29,7 secondes.
Vous me direz que maintenant, avec les « boîtes - surprises » qui fleurissent sur le bord des routes, la charmante BMW 120i Sport offre encore trop de ressources ! A conduire elle se révèle agréable. Ne cherchez pas dans cette voiture les performances d'un deux litres Alfa Romeo, ou le dynamisme d'un Vtec Honda, non les reprises sont plus moles à bas régime et le moteur est poussif dans les motées.
Côté châssis, la 120i Sport est une propulsion. Toutefois, la puissance relative et le couple du moteur, ne permettent pas de tirer pleinement parti des avantages liés à la propulsion.
La répartition des masses est de 50/50. Le train avant est équipé de suspensions de type Macpherson et barre antiroulis, et l'essieu arrière multibras, doté d'une barre antiroulis, assure la mobilité et l'efficacité du train arrière. La direction est assistée par hydraulique. Chaussée en 195/55 R16, l'auto qui dispose d'un bon châssis offre un comportement routier de très bonne facture. Le DSC, contrôle électronique de trajectoire, est débrayable.
Attention, pas de pont autobloquant et même si la voiture ne déborde pas de puissance, sur pluie….
En bref, si l'esthétique et les aménagements sont forts sympathiques, si le châssis procure une sensation très agréable lors incursions routières, le caractère sportif ne ressort pas beaucoup si ce n'est lorsqu'on contemple la robe de la BMW 120i Sport.
Pour le prix de la BMW 120i Sport, sachez qu'il vous en coûtera un chèque de 30.200 Euros, ce qui paraît un peu élevé pour ce type d'automobile !
En conclusion,
Les mauvais points : Absence de pont autobloquant, performances du moteur insuffisantes, qualité de certains matériaux médiocre et tarif élevé.
Les bons points : L'esthétique, le châssis, le DSC débrayable, la position de conduite et la propulsion lorsqu'elle devient pas un handicap du fait de l ‘absence de pont autobloquant.
Carctéristiques techniques du véhicule :
Type : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes 1 arbre à cames en tête
Position : longitudinal AV
Alimentation : Injection électronique
Cylindrée (cm3) : 1 995
Alésage x course (mm) : 90 x 94
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 150 à 6 200 – 9 Cv fiscaux
Puissance spécifique (ch/L) : 75,18
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 200 à 3 600
Couple spécifique (Nm/L) : 100,25
Transmission : Arrière
Boîte de vitesses (rapports) : 6 manuelle
POIDS
Données constructeur (kg) : 1 335
Rapport poids/puissance : 11,12 kg/ch
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm) : Disques (292) ventilés Avant et disques (296) Arrière
Pneus Av-Ar : 205/50 R 17 Avant et Arrière
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 217
1 000 m Départ Arrêté : 29,7
0 à 100 km/h : 8,7
CONSOMMATION
Moyenne (L/100 Km) : 7,4
© Olivier P./
