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26/10/2006

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Grand Prix du Japon "Une course folle !"

Grand Prix du Japon 
"Une course folle !"
Les pilotes du Renault F1 Team sont montés tous les deux sur le podium pour la deuxième fois en deux ans à Suzuka hier, et ont réussi un joli coup au championnat. Voici l'histoire de cette course, côté coulisses…

Un pour tous…

Une tradition du Renault F1 Team s'est perpétuée dimanche après-midi lorsqu'un nouveau membre de l'équipe est monté sur le podium afin de recevoir le trophée du constructeur vainqueur. A Suzuka, c'est Fabrice Lom, ingénieur moteur de Giancarlo Fisichella, qui a eu cet honneur. Pilote de course amateur lui-même, Fabrice a profité de ce moment particulier.

Fabrice, quel moment cela a dû être pour vous…
FL : C'était fantastique. C'est aussi un plaisir plutôt égoïste car vous représentez toute une équipe mais profitez du moment tout seul. J'aurais aimé que tout le monde puisse être sur ce podium aujourd'hui…

Vous chantiez la Marseillaise…
FL : Bien sûr ! Je connais les paroles par cœur et c'était un grand moment que d'entendre la Marseillaise retentir. Je pense que le prochain challenge, ce sera de faire apprendre les paroles à nos collègues d'Enstone !

Que pensez-vous de la performance de ce week-end ?
FL : C'est surtout une victoire claire et nette. Elle ne doit rien à la chance, mais au travail. Nous avons nous aussi connu des problèmes de moteur cette année et l'équipe a travaillé tellement dur pour les résoudre... Aujourd'hui, nous n'avons pas eu de problèmes mais d'autres en on eu. Cette victoire est née du travail acharné de l'équipe effectué ce dernier mois.


Pat Symonds : « Une bataille fascinante au Brésil »

Le Directeur Exécutif de l'Ingénierie, Pat Symonds, était heureux après la course de Suzuka. Il répète souvent que toutes les victoires valent 10 points, mais celle-là était-elle plus importante que les autres ?

Pat, même si toutes les victoires ont la même valeur en termes de points, celle de Suzuka est-elle particulière à vos yeux ?
PS : Oui. Depuis le Grand Prix de Hongrie, il y a deux mois, nous avons montré que nous pouvions gagner de nouveau, mais il a été frustrant pour toute l'équipe de ne pas réussir à s'imposer. C'est pour cela que la victoire d'aujourd'hui est douce. Bien sûr, elle arrive à un moment crucial du championnat, mais elle est une sorte de compensation pour les déceptions accumulées pendant deux mois.

Michael Schumacher a presque perdu le championnat après cette course. Cela doit vous rendre la vie un peu plus facile, non ?
PS : Cela ne change rien ! Le résultat d'aujourd'hui rend notre approche du Brésil plus facile, mais même si Schumacher a décidé de sous-estimer ses chances, il est toujours statistiquement possible pour lui de l'emporter et nous devons accepter ce fait. Je suis sûr qu'il sera aussi compétitif qu'avant. Comme toujours, notre stratégie pour le Brésil reposera sur une fiabilité exemplaire, qui nous permettra de terminer la course. La position que nous occupons nous permet en outre de ne pas prendre tous les risques.

Le moment-clé de la course a été la rupture moteur de Schumacher. Que se serait-il passé si cet événement n'était pas intervenu ?
PS : Fernando semblait revenir assez fort sur Michael pendant le deuxième relais et nous pensons qu'il aurait pu le rattraper. Cependant, la différence de performance entre les deux voitures n'était pas assez grande et il aurait été très difficile à Fernando de dépasser la Ferrari sur une piste comme Suzuka. Je pense que le problème de Schumacher nous a privés d'une autre bataille d'anthologie dans les derniers tours…

La course de Fernando a été exempte de toute erreur. Et en ce qui concerne Giancarlo, qui termine troisième ?
PS : Fisi a disputé une course brillante de maîtrise. Il était très bon cet après-midi. Il a attaqué au bon moment pour que notre stratégie fonctionne et sa place sur le podium est une juste récompense.

La F1 ne se rendra pas à Suzuka pendant un bon moment. Regretterez-vous ce circuit ?
PS : Oui, vraiment, parce qu'il est fantastique. Cela est d'autant plus vrai que toutes les nouvelles pistes manquent singulièrement de caractère ou de défis. Les infrastructures de Suzuka ne sont pas les meilleures, mais nous nous rendons sur les circuits pour y disputer des courses. C'est un endroit spécial et la course d'aujourd'hui a été un bel hommage.

En ce qui concerne le championnat, qui aura l'avantage à Interlagos ?
PS : Ce sera très équilibré et l'équipe qui aura l'avantage sera celle qui sera parvenue à mieux faire fonctionner ses pneumatiques sur une surface donnée, le jour de la course, en adéquation avec les conditions ambiantes. Les deux équipes ont été très compétitives à Interlagos. Fernando y a remporté le titre mondial en 2005, et nous connaissons bien le circuit. Ce sera une bataille fascinante.


Marquer le coup

Cela faisait un moment que Fernando n'avait pas exécuté l'un de ses pas de danse après une victoire dans le parc fermé. 105 jours pour être précis. Cette petite manière de marquer le coup a fait son retour dimanche, mais le geste le plus révélateur est intervenu lorsque l'Espagnol a fêté la victoire avec ses mécaniciens avant de monter sur le podium. Son mécanicien n°1, Chris Hessey (qui a fêté son 48ème anniversaire samedi) attendait en effet avec un journal à la main.

Toujours casqué, Fernando s'en est emparé (il s'agissait de l'édition dominicale du magazine du paddock, le Red Bulletin). Il a montré la couverture, puis a jeté la publication dans la foule. Le titre de Une ? « Sous la pression, Alonso devra tout prouver. » Le résultat ? Mission accomplie !


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