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Opel, de son côté, s'est penché sur le capot à effet amortisseur. Constitué d'une structure en alvéoles utilisant deux tôles fines d'acier d'environ un demi-millimètre d'épaisseur, maintenu par des attaches à déformation programmée, le capot combine son respect des piétons à un bouclier garni de mousse amortissantes agrémenté de quelques conclusions évidentes comme le recul, dans le compartiment du moteur, des organes mécaniques saillants et leur montage sur des fixations déformables.
Après un stage, vraisemblablement chez Airbus, les concepteurs du Zafira ont aménagé leur engin de tablettes, d'un frein à main à commande avionique, d'un pavillon digne de la carlingue d'un A gros numéro… Il reste encore les ailes à fixer à l‘arrière du cockpit avant le décollage imminent ! Cette démarche esthétique positionne le véhicule face à la concurrence. Dans la niche des monovolumes compacts, agressivement prisée par tous les importateurs européens, l'ensemble des productions témoigne déjà d'un comportement routier et d'une habitabilité remarquable.
Même sur départementales détrempées, le Zafira est indécollable du bitume. Le châssis se voit doté du système IDSplus (Interactive Driving System) dont la routine d'amortissement piloté analyse en permanence la dynamique de chaque roue en fonction de la vitesse et de l'état de la chaussée. Le châssis Sport, surbaissé de quinze millimètres, garantit encore une tenue de route accrue en mode sportif en simultanément à un confort spartiate. Jamais, la qualité perçue des matériaux et de leur mise en œuvre ne sera prise en défaut.
Le système « Flex 7 » confirme la réflexion en profondeur des habitudes de la clientèle. Les commandes pour relever les sièges de la troisième rangée sont ergonomiques. Les assises des derniers strapontins sont bien assez confortables pour des enfants pour des trajets mesurés. Nous avons sans doute regretté la nécessité d'avancer la banquette de la deuxième rangée, voire les fauteuils du poste de pilotage, pour permettre leur extraction du plancher et leur rangement.
Le modèle Zafira propose une palette impressionnante de moteurs pourtant particulièrement adaptés au public concerné : sept blocs à quatre cylindres, quatre d'entre-eux carburant à l'essence et les trois autres au gazole, sont complétés d'une version sportive de 240 cv (OPC – Opel Performance Center). Les cylindrées varient de 1.6 à 2.2 litres. Le modèle testé était équipé d'un diesel conçu en collaboration avec Fiat, le 1.9 CDTI Ecotec de 150 cv, combiné à une boîte manuelle de six vitesses. Aux allures soucieuses des sempiternelles limitations, le Zafira s'est révélé étonnamment sobre malgré les quatre adultes à bord. Ceci garantit des rejets modérés dans l'atmosphère.
La voiture essayée proposait, en outre, de nombreux équipements agrémentant la conduite et certains même corrigeant quelque erreur d'appréciation. L'aide au parking sur les deux boucliers, l'aide au démarrage en côte, la navigation par satellite avec écran en couleurs complètent les commandes audio au volant, la climatisation électronique, le toit panoramique associé à quatre grands espaces de rangement, les capteurs de pluie, l'allumage automatique des phares et les maintenant traditionnels ABS, ESP et autres UCL (Understeer Control Logic).
Type de voiture : Monovolume 7 places
Prix d'achat du modèle testé : 31.500 €
Puissance maxi à : 4.000 t/min
Couple maxi : 320 Nm à 2.000 t/min
Poids : 1.613 kg
Cx : 0.31 - SCx : 0.760
Autonomie : 58 litres = 900 km
Émission de CO2 : 175 gr/km
Poids/Puissance : 68.20 kW/t
