04/11/2006
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Renault Vel Satis 3.0 dCi Initiale BVA proactive - 177cv Venue trop tôt sur le marché
La Vel Satis exprime avec brio les avancées techniques expérimentées sur les premières Laguna. Sa présence, malheureusement, se limite souvent à son rôle de vitrine du savoir-faire des ingénieurs de Billancourt. La remplaçante de la Safrane a failli dans la conquête des clients potentiels des teutonnes, celles-ci ayant mieux négocié les flottes d'entreprises, entre autres par une approche attrayante des valeurs à la revente. Heureusement pour Renault, la Mégane dont les premières productions rappelaient étrangement la silhouette de la Vel Satis a conquis ses lettres de noblesse auprès d'une clientèle moins conformiste que celle des commerciaux et des dirigeants de sociétés.
La Vel Satis Initiale diesel, animée par le diesel Isuzu de trois litres de cylindrée, offre tout pour le confort de ses occupants. Dans le cadre de notre essai, nous étions cinq à nous rendre dans les environs de Besançon. C'est à tour de rôle que nous avons occupé le strapontin central à l'arrière, la place la moins prisée, à la limite du supportable pour des trajets d'environ cinquante minutes. Au retour, les quatre voyageurs se sont félicités du choix du dernier collègue de prolonger son séjour. La Vel Satis s'est alors muée en un paradis de confort pour tous.
La prise en main de la voiture —direction à assistance hydraulique, joy-stick du Carminat— demandait quelque temps d'adaptation lors de l'aller. Après cinq cents kilomètres, c'était déjà chose faite et il devenait superflu de jeter un coup d'oeil au sélecteur pour l'utiliser. Molette du Carminat —système GPS de Renault— commandes vocales, réglages de la radio, manettes des essuie-glaces et autres clignotants, tout est idéalement à sa place. D'autant que les sièges se règlent au millimètre pour assurer le confort optimal du pilote. Le seul regret que nous ayons pu émettre concerne le changement d'itinéraire : pour passer du plus rapide au plus court, pas moins de sept manipulations sont nécessaires. Sans possibilité d'utiliser la voix... Par contre, la représentation photographique des panneaux des échangeurs autoroutiers est stupéfiante d'efficacité et de confort.
Malgré les quelque vingt-deux quintaux déplacés, passagers et bagages inclus, nonobstant la boîte automatique, la Vel Satis s'est révélée alerte sur tous les types de parcours. En ville, le rayon de braquage et l'assistance électrique font des merveilles. Sur route, une fois la mesure prise de la direction à diriger du bout des doigts, le comportement routier devient magique de douceur. Les inégalités du bitume sont estompées. Le silence de roulement est surprenant. Étonnés, nous l'avons également été lors des passages dans les stations-service. Seuls huit litres trois étaient nécessaires pour franchir cent kilomètres. Au prix d'une conduite coulée et anticipative... et un respect scrupuleux des limitations de vitesse. Bien entendu, nous n'avions cure des conseils de l'IBSR (Institut belge de la sécurité routière) conseillant de se limiter à 65 km/h lorsque les 70 sont imposés.
Rappelons que le modèle testé proposait le toit ouvrant, les jantes alu de dix-huit pouces et que l'extension de garantie à deux ans, kilométrage illimité revient à 1.960 €.
Type de voiture : Routière prestigieuse
Prix d'achat du modèle testé : 48.400 €
Puissance maxi à 4.400 tr/min
Couple maxi : 350 Nm à 1.800 tr/min
Poids : 1.735 kg
Cx : 0,30 - SCx : 0,738
Autonomie : 80 litres = 960 km
Émission de CO2 : 221 gr/km
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