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Le 23 mars 2007 les prix du pétrole se sont hissés à leur plus haut niveau depuis décembre dopés par un regain d'inquiétudes géopolitiques après l'arrestation de quinze membres de la marine britannique par des navires iraniens.
Forte hausse à Londres
Les cours du pétrole se sont hissés vendredi 23 à leur plus haut niveau de l'année, au-dessus des 63 dollars à Londres où le baril de Brent de la mer du Nord prenait 52 cents à 63,02 dollars sur l'échéance de mai, après un plus haut à 63,68 dollars.
Forte hausse également à New-York
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai progressait de 46 cents à 62,15 dollars, après un pic à 62,65 dollars, son plus haut niveau depuis le 22 décembre.
En une semaine les cours ont progressé de presque 6 dollars à New York, soit 10%, et de 3 dollars à Londres, soit 5%.
Les tensions avec l'Iran également en cause
Cette hausse démontre une nouvelle fois l'instabilité du marché pétrolier, sa fébrilité liée au risque de rupture d'une partie des sources d'approvisionnement.
Les menaces d'une intervention militaire US contre l'Iran accentuent la pression sur les prix.
L'Iran est le quatrième producteur mondial de pétrole et le marché s'inquiète que les tensions autour de son programme nucléaire ne provoquent une perturbation des approvisionnements d'or noir venus de la région du Golfe. Les déclarations de l'ancien ministre saoudien du pétrole, Cheikh Ahmad Zaki al-Yamani, qui a averti que le prix du brut pourrait dépasser les 100 dollars le baril en cas d'attaque de l'Iran par les Etats-Unis ou Israël n'arrangent pas la situation.
Stocks US d'essence en baisse
Les stocks américains d'essence, eux, sont en déclin depuis six semaines et ont fondu d'environ 15 millions de barils sur la période, alors que le marché les surveille de près à l'approche de la saison des grands déplacement en voiture aux Etats-Unis, pic annuel de la consommation d'essence.
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