22/01/2008
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Peugeot 407 SW 2.2 HDi Féline Des qualités étonnantes
Rompant avec les breaks traditionnels des années soixante à quatre-vingts, qui privilégiaient manifestement le volume de chargement, Peugeot accompagne aujourd'hui les grands constructeurs de Station Wagon en préférant mettre l'accent sur le style, le look, la ligne de la voiture. Nous dirions même que l'industriel français s'est aventuré avec plus de risque dans cette voie. La 407 SW enchante, offusque et ne laisse personne indifférent. Le break a des adeptes inconditionnels qui refusent l'esthétique des monovolumes, des déclinaisons variées de 4x4 franchisseurs ou SUV, fût-ce à deux roues motrices dont la prise au vent provoque trop d'incertitude. Il semblerait, d'après une récente observation du marché potentiel, que ces acheteurs ouvrent plus facilement leur portefeuille pour des formes élégantes.
Ce qui fait la force d'une Peugeot, entre autres, c'est son comportement ! Les ingénieurs de Sochaux ont démontré à l'envi leur compétence à concocter des trains avant rivés à la route, des châssis difficiles à prendre en défaut, des assiettes de caisse inscrites au millimètre dans les virages… Dans ce domaine, la SW (Station Wagon) ressemble à s'y méprendre à la berline. Juste une barre antiroulis un chouia plus costaude à l'avant, des ressorts légèrement raffermis à l'arrière et des renforts de carrosserie entre les vitres latérales et la lunette garantissant une rigidité torsionnelle sans faille. Et le confort n'est pas de reste ! La direction transmet les informations de la route de façon idéale lors d'une conduite dynamique tout en se montrant légère.
La recherche de la sécurité optimale, engendrée par le contrôle Euro NCAP, fait des progrès chez tous les constructeurs sérieux et Peugeot en a soigné les critères passifs tels que la protection des piétons et des occupants. Par exemple, en plus des six coussins habituels, un airbag astucieux protège les genoux et les tibias du conducteur et des mousses d'absorption capitonnent les pare-chocs, des appuie-tête actifs, des fixations ISOFIX à l'arrière… Ces éléments confirment la tranquillité d'esprit lorsque vous évoluez à bas régime grâce à l'architecture du moteur. Difficile de négliger de parler de la disponibilité d'un couple impressionnant entre mille et quatre mille tours, spécificité qui se traduit par des reprises, des accélérations sans devoir changer de vitesse. Et la consommation évolue dans le sens revendiqué pour la préservation de l'environnement.
Les vibrations et les bruits sont également contenus par deux arbres d'équilibrages tournant dans le sens contraire du vilebrequin, par le carter à parois parallèles réalisé en fonderie, par un double volant moteur optimisé ou encore par de nouveaux silentblocs. À l'intérieur, Peugeot a choisi de laisser de la place à chacun. Les grands compteurs lisibles occupent largement le tableau de bord avant de céder l'espace à la console centrale qui demande un temps d'adaptation.
Les rangements sont comptés alors que la vitre panoramique laisse pleinement entrer le jour dans l'habitacle. Nous avons préféré fermer le vélum pour éviter les coups de froid alors que la température extérieure oscillait entre zéro et six degrés à cause de la bise glacée qui envahissait le Jura, d'autant que nous avons emprunté l'itinéraire de nuit. À ce sujet, il serait intéressant pour les grands rouleurs d'opter pour les phares directionnels mieux adaptés aux routes sinueuses. À force de disposer des nouveautés technologiques, nous deviendrions difficiles !
La 407 SW propose aussi, parmi les éléments de confort, le dossier de siège avant droit rabattable sur l'assise, l'ouverture du hayon en deux parties, le filet de coffre à quatre attaches, l'autoradio disposant d'une liste des émetteurs dont la réception est suffisante, l'antenne double noyée dans la lunette, le filtre à particules, les capteurs de luminosité et de pluie...
Type : Break
Prix d'achat du modèle testé : 35.400 €
Puissance maxi à 4.000 tr/min
Couple maxi : 370 Nm dès 1.500 tr/min
Poids : 1.750 kg
Autonomie : 66 litres = 1.050 km
Puissance/Poids : 69 kW/t
Émission de CO2 (test) : 170 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = 165 gr/km
• CO = 0,006 gr/km
• NOx = 0,190 gr/km
• NOx + HC = 0,200 gr/km
• Particules = 0,013 gr/km
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