16/09/2008
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Chrysler 300C LX 3.0 CRD Touring C'est d'abord une gueule, un look
C'est dans cet air du temps que la Chrysler 300C vient se confronter à notre marché avec moult clins d'œil à nos tempéraments rebelles. Choisir une Chrysler 300C Touring, c'est déjà envisager la route avec un regard particulier. Inutile de la comparer avec les productions Allemandes : elle s'en démarque tout en préservant les habitudes du client. La Chrysler 300C Touring, c'est d'abord une gueule, un look. On verra après que c'est nettement plus que cela et qu'elle a des atouts impressionnants pour celles et ceux qui font la différence entre la liberté et la sécurité, sans les confondre, sans les renier !
Le gigantisme est de rigueur. Il n'est pas aisé de faire jongler plus de cinq mètres de long dans les ruelles de nos villes d'origine moyenâgeuses. Qu'à cela ne tienne, ce n'est pas le terrain de prédilection de la Chrysler 300C quand bien même les bons conducteurs s'en tireraient avec les honneurs à défaut d'applaudissements. L'aire de jeu de la 300C, ce sont les longs trajets confortables où chacun trouve de l'espace à gogo qui, pour ses épaules, qui, ses jambes. Les volumes confinés sont volontairement laissés aux Asiatiques et aux Européennes.
Toutefois, pour correspondre aux besoins de ce côté de l'océan, la 300C a pioché dans la banque de pièces de son partenaire de Stuttgart plusieurs atouts qui lui permettre de se préparer une place au soleil de chez nous ! Tout cela à un prix plus que raisonnable, tant au moment de l'achat que lorsque les coûts d'utilisation sont mis en évidence. Les Américaines étaient réputées pour leur goinfrerie : il va falloir ajuster nos jugements hâtifs. Lors des transhumances vacancières réputées pour les itinéraires chargés, la météo nécessitant l'usage du conditionnement d'air, nous avons consommé un peu plus de huit litres aux cent tout en empruntant aussi les départementales du Jura.
Chez Mercedes, la 300C s'est servie : un V6 diesel doté d'un filtre à particules, des suspensions dignes de nos routes qui ne le sont pas toujours et un châssis capable de supporter tout ça. Le trois litres offre un couple affolant de cinq cent dix newtons-mètres qui déménage les deux tonnes de l'engin et le quintal de chargement (quatre adultes à bord avec les bagages) sans la moindre crispation d'effort. Système Bosch d'injection à haute pression de carburant, injecteurs piézoélectriques, turbocompresseur à géométrie variable, double arbre à cames en tête, quatre soupapes par cylindre, tout y est pour être à la page ! La boîte de vitesse automatique à cinq rapports confirme la philosophie de sérénité qui nous a accompagnée pendant ces quelques jours. Pour qui sait profiter pleinement du temps qui passe silencieusement et qui pourtant apprécie la légèreté, c'est de la magie ! Pour celui qui s'attache à pouvoir se débarrasser du camion un peu trop lent à son goût : le dépassement sera expéditif !
Les suspensions avant utilisent les doubles bras triangulés alors que celles à l'arrière reprennent le concept de la Classe E avec un berceau autonome, des liens multiples et des amortisseurs à gaz. Les quatre roues de dix-huit pouces sont équipées de freins à disques généreux pour arrêter rapidement cette masse imposante. L'ABS, la répartition électronique de freinage et le contrôle de stabilité latérale confirment qu'il fait bon vivre avec une propulsion même quand les orages grondent au-dessus de l'itinéraire et que les trombes d'eau nettoient le bitume. Gage de sérieux, le châssis est également issu de la Classe E.
Les équipements corroborent le confort des passagers : le système audio griffé de la patte du spécialiste américain Boston distille sa musique au travers de huit haut-parleurs. Il intègre une interface iPod, un kit mains libres BlueTooth® et un GPS reprenant sur un disque dur l'ensemble des cartes européennes. Nous avons toutefois un bémol à présenter quant à la convivialité des commandes de celui-ci, tant manuelles que vocales.
La Chrysler 300C, c'est enfin une anatomie incomparable. À son volant, vous êtes repérés, adulés ou invectivés selon vos interlocuteurs. Une chose est sûre, la 300C ne laisse personne indifférent. Et c'est bien ça que l'on cherche !
Type : Break
Prix d'achat (modèle testé) : 47 780 €
Couple maxi : 510 Nm à 1 600 tr/min
Puissance maxi : 211 cv à 4 000 tr/min
• Puissance/poids : 80 kW/t
• Puissance/litre : 71 cv/litre
Poids : 1 945 kg
L x l x h : 5 015 x 1 800 x 1 481 mm
• Surface au sol = 9,03 m2
• Volume capable = 13,369 m3
Émissions de CO2 (test) : 225 gr/km
Émissions théoriques d'échappement
• CO2 = 220 gr/km
• CO = 0,018 gr/km
• NOx = 0,179 gr/km
• HC = 0,008 gr/km
• HC + NOx = 0,187 gr/km
• Particules = 0,004 gr/km
Autonomie : 72 litres = 850 km
Consommations
• du test : 8,5 l/100
• lue à l'ordi : 8,4 l/100
• théorique constructeur : 8,3 l/100
• Test/Ordi : 1 %
• Test/Théorique : 2 %
Sources : essai-automobile
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